samedi 28 janvier 2012

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mardi 8 juin 2010

Défrisage: le rejet du cheveu crépu par les femmes noires - défrisage - Marie Claire







Défrisage: le rejet du cheveu crépu par les femmes noires

Un café parisien près de la gare du Nord. ­Cilia, une belle jeune femme de 29 ans d'origine gabonaise, a les cheveux mi-longs, auburn et raides, des extensions cousues sur des ­tresses hyperserrées autour de son crâne. Elle consacre une heure par jour et 200 € par mois en soins, coiffeur, extensions et défrisage :

«  Quand j'étais ­petite, je ne rêvais que de cheveux lisses, comme mes poupées. Au Gabon, où j'ai passé mon enfance, 90 % des femmes étaient défrisées. J'ai commencé à le faire vers 13 ans. Il m'est arrivé de perdre complètement mes cheveux à la suite de séances de défrisage-décoloration-coloration. Si je reste sans me défriser, mes cheveux cassent à la limite entre le crépu et le raide. ça fait une chevelure pleine de trous. Je dors avec un filet sur la tête et je fuis l'humidité. C'est pas facile... »



Cilia vient d'ouvrir une boutique en ligne d'accessoires et de perruques (www.bioutiif.com). Par la vitrine du café, on observe les filles blacks et métissées qui se pressent vers la gare du Nord. ­L'immense majorité a le cheveu dénaturé, lissé, englué de gel, ­caché sous des perruques, ou orné d'extensions. Pas ou peu de cheveux naturels, sauf chez des dames d'âge mûr, qui ont ­réglé « le problème » en se tondant à deux centimètres du cuir chevelu. Ces lissages et perruques ne relèvent pas d'une mode passagère, mais bel et bien d'une attitude collective de rejet et de méconnaissance du cheveu crépu.




Oublié le black power des années 70, où la coiffure afro était un signe de fierté identitaire et de radicalité politique. Oubliée l'icône Angela Davis, avec son auréole mousseuse. Oublié Malcolm X, qui, après s'être raidi les cheveux à la soude caustique, conjurait les Afro-Américains de s'aimer enfin. Aujourd'hui, alors que les sociétés occidentales se métissent et que les discriminations raciales sont moins criantes, le cheveu crépu a toujours mauvaise presse. Il n'existe qu'une seule photo publique de Michelle Obama avec des cheveux naturels, le jour de sa remise de diplôme à Harvard. Depuis, la première dame arbore toujours des coiffures lissées. Pendant la campagne électorale de 2008, alors que la droite américaine accusait Obama d'être un extrémiste, « The New Yorker » avait publié en couverture une caricature de Michelle et Barack portant kalachnikov et... abondantes chevelures crépues. En 2007, Angelina ­Jolie s'est fait agonir par la presse people américaine le jour où un photographe a surpris sa fille adoptée Zahara avec des cheveux crépus et simplement noués en queue-de-cheval. Les chroniqueurs ont accusé ­Angelina de ne pas savoir s'occuper de sa fille et de prendre le risque, en ne domestiquant pas sa chevelure, de « lui donner une mauvaise image d'elle-même ».

Défrisage: 'Les cheveux crépus, c'est galère. C'est incoiffable'

Aux Etats-Unis, c'est le documentaire « Good Hair »*, coécrit par le comique afro-­américain Chris Rock, qui, fin 2009, a remis sur le ­devant de la scène les rapports douloureux et passionnels qu'entretiennent les femmes noires avec leurs cheveux. Chris Rock a eu l'idée du film le jour où sa fille est rentrée de l'école en lui demandant : « Papa, pourquoi je n'ai pas de 'bons cheveux' ? » Lors de ses recherches, il découvre que plus de 90 % des Afro-­américaines dépensent 9 milliards de dollars par an, soit sept fois plus que les femmes blanches, pour se défriser, se faire coudre des extensions ou porter des perruques.



Les vedettes de talk-show Oprah Winfrey et Tyra, toutes deux noires et défrisées, s'emparent de la question. Sur le plateau du « Tyra Show », les téléspectateurs découvrent une petite fille noire qui étreint en pleurant une poupée Hannah Montana aux cheveux de nylon jaunes et raides : « On se moque de moi à l'école parce que j'ai les cheveux crépus. On me dit que c'est moche et que ça fait pauvre... Les cheveux afros, c'est affreux ! Je veux être comme ma poupée ! » Les autres ­invitées enchaînent. Taheedah, la trentaine, raconte qu'elle se défrise depuis ses 12 ans parce que «  les cheveux lisses sont plus acceptables pour trouver du travail et un fiancé ». Elle explique que 80 % de son budget passe en soins pour cheveux et qu'elle rêve du « white girl flow », d'une chevelure souple qui bouge quand elle secoue la tête, comme dans les pubs pour shampooings. Une autre avoue qu'elle applique des défrisants chimiques sur sa fille de 3 ans, au risque de lui brûler le crâne et de la rendre chauve : « Vous comprenez, les cheveux crépus, c'est galère. C'est incoiffable. » Une troisième déclare qu'elle ne fera un enfant qu'avec un Blanc ou un Indien pour accroître ses chances d'avoir un bébé doté de « good hair ».


Défrisage: le cheveu crépu est le symbole de la souffrance et de l'asservissement

Pour la sociologue antillaise Juliette Sméralda*, le rejet du cheveu afro s'enracine dans l'histoire de la colonisation et de l'esclavage : « Des centaines de milliers de Noirs sont arrachés à leurs cultures et privés du peigne africain. En bois, souvent sculpté, avec de longues dents espacées, il est indispensable au coiffage des cheveux crépus. Dans les plantations américaines, l'esclave n'a plus le temps de s'oc­cuper de lui. Sans soins, les cheveux s'emmêlent, se remplissent d'humidité et de parasites. On doit les cacher. Ils deviennent stigmates. Les esclaves domestiques, qui passent de longues heures à shampooiner, peigner et coiffer les cheve­lures des maîtres blancs, vont jouer un rôle primordial dans la détestation du cheveu crépu. Elles intériorisent les critères de la beauté des femmes blanches dont elles partagent l'intimité, dénigrent leur cheveu crépu, symbole de souffrances et d'asservissement. Lorsqu'elles ont des enfants, elles espèrent qu'ils ne seront ni trop noirs, ni trop crépus. Elles savent que moins l'enfant aura l'air négroïde, plus il aura de chance de survivre. Ce sont elles qui vont mettre au point les premières tech­niques de défrisage. Même si les jeunes femmes d'aujourd'hui pensent être libres de leurs choix esthétiques, j'ai la conviction que l'usage généralisé du défrisage et des perruques prend sa source dans ce passé tragique. »



Lorsqu'on expose à Cilia les théories de Juliette Sméralda, elle fait la moue. « Non, je ne cherche pas à ressembler à une ­femme blanche. D'ailleurs, je ne me blanchis pas la peau... » Sur Internet, le débat identitaire fait rage. « C'est pas parce que je me défrise que je suis une traître ! C'est ma liberté.  » « Marre des négresses blondes défrisées avec des lentilles bleues. Elles veulent être blanches ! » « Moi le jour où je décroche un CDI, j'arrête de me défriser ! »


Dans son appartement, Zala, de mère française et de père congolais, œuvre pour réconcilier les femmes noires avec leurs cheveux. « J'ai eu un parcours classique : défrisage, utilisation de tonnes de produits plus ou moins toxiques. Un jour, devant mes cheveux foutus et qui ne ressemblaient plus à rien, j'ai décidé d'arrêter et de trouver des solutions. »



*Auteure de 'Peau noire, cheveu crépu: histoire d'une aliénation' éd. Jasor, et 'Du cheveu défrisé au cheveu crépu: de la désidentification à la revendication'.


Défrisage: les mentalités commencent juste à évoluer

Ecologiste et consommatrice avisée, Zala se met à éplucher les étiquettes des baumes, gels et masques dont elle se tartine la tête. Elle découvre que presque tous ces produits sont composés de dérivés pétroliers, que les substances ­naturelles vantées sur les emballages n'en représentent en réalité qu'un infime pourcentage. « Ca a été une illumination. J'ai compris que j'étais une mouette mazoutée. Que pour être entendue, l'argument écologique était plus ­efficace que la revendication identitaire. »



Avec des ingrédients choisis, Zala conçoit un mélange dépolluant et quelques baumes souverains. Pas à pas, grâce à son site Internet * et aux ateliers qu'elle organise chez elle, elle tord le cou aux clichés négatifs qui s'accrochent aux cheveux crépus et très frisés. Elle prouve qu'ils peuvent pousser et être faciles à coiffer sans dépenser des fortunes. « Mon but, c'est de rendre les femmes autonomes. Celles que je vois ne se sont jamais coiffées elles-mêmes. Petites, elles ont été traumatisées par des séances de tressage effectuées par leur mère ou leurs tantes. On leur tirait tellement les cheveux que ça leur donnait des migraines, qu'elles avaient le cuir chevelu paralysé. Ados, elles sont passées directement au défrisage ou à la perruque. Moi je ne veux plus d'un monde rempli de pleurs de petites filles à qui on fait croire qu'être belle c'est porter une perruque ! »




Ce jour-là, chez Zala, une dizaine de « mouettes », comme elle les appelle, viennent apprendre à se réapproprier leurs cheveux. Emilie raconte qu'elle a opté pour le « big chop », la grande coupe. « J'en avais marre de passer plus d'une heure par jour à me lisser avec un fer brûlant. Je perdais mes ­cheveux. J'ai prévenu mes collègues, et un jour, je me suis pointée avec une afro très courte. Tout le monde m'a fait des compliments. »


Celles qui ont opté pour le « big chop » en parlent comme d'une véritable épreuve initiatique, une désintoxi­cation. « C'est très dur d'arrêter le défrisage, explique Gina. On tient un mois ou deux, et on a peur de retomber. Ca fonctionne comme une drogue.  » Aux Etats-Unis, les produits défrisants sont d'ailleurs surnommés les « cream crack » !



Zala regrette qu'il n'existe pas de modèles positifs et glamours de femmes noires aux cheveux naturels. « Les chanteuses, ­actrices et femmes politiques sont toutes défrisées. Tout le monde sait que Beyoncé porte des perruques ! »


L'une des rares personnalités publiques non défrisées, Vanessa Dolmen, présente le tirage du Loto sur France 3 : « J'ai choisi de revenir au naturel quand j'ai été enceinte de ma fille. Comment allait-elle accepter ses cheveux si je n'acceptais pas les miens ! Ce sont les coiffeurs qui vous poussent à vous défriser. Plusieurs fois, je me suis retrouvée avec des coiffeuses de plateau qui n'avaient pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire avec mes cheveux. Il y a un manque dramatique de référents pour les femmes à la chevelure naturelle. A ma petite mesure, je pense que j'ai un rôle à jouer. Parfois, dans le métro, je croise des jeunes filles frisées avec lesquelles j'échange des regards de connivence. Les choses sont en train d'évoluer... »





Défrisage: le rejet du cheveu crépu par les femmes noires - défrisage - Marie Claire

samedi 8 mai 2010

mardi 4 mai 2010

Cheveux Crépus et no Poo


On reconnait les cheveux crépus au fait qu’ils cachent leurs longueurs, si on tire sur la boucle elle peut atteindre 5 fois sa longueur initiale !!

Malgré tout ce que vous avez pu entendre sur eux depuis longtemps les cheveux Crépus ne sont ni « très résistants », ni « incoiffables » !!

Au contraire ils sont très fragiles et méritent toute votre attention et tout vos soins !!

Ils sont beaux et permettent quantités de coiffures impossible à obtenir avec d’autres qualités de cheveux.

Vous avez les cheveux crépus ? soyez en fières !!! Avec les bons produits , la bonne méthode , et un peu de temps ils seront magnifiques !!!

Vous avez les cheveux crépus ? soyez en fières !!! Avec les bons produits , la bonne méthode , et un peu de temps ils seront magnifiques !!!

Mon Parcours Cheveux, Le Debut du No Poo.


Mon parcours cheveux

Pour celles qui peuvent être intéressées voici le parcours (parfois peu glorieux) de mes cheveux

J’ai tout testé !!!! Ou presque…..

Défrisage assouplissement coloration décoloration henné tissage tressage nattes extensions (avec colle) perruque diagnostics cheveux…….à peu près tout ce qui peut- être proposé à une jeune fille noire ou métissée qui galère avec ses cheveux

Ce que je n’ai jamais testé : curly locks (les vrais ) et les nouveaux lissages (brésilien ou Yuko)

vous saurez tout tout sur mon parcours capillaire (enfin si vous avez la patience de me lire bien-sur…..)

A savoir, j’ai enfin accepté mes boucles et mes cheveux tant haïs (merci le no poo) et je ne juge personne qui veux continuer à se défriser ou a porter des extensions (maintenant les cheveux européens n’ont-ils pas copié la tendance ?) je peux seulement donner des conseils basés sur mon expérience et à chacune de faire comme elle se sent le mieux car la base de tout c’est de se sentir bien et belle. Mais ceci dit il n’y a rien de mieux que le naturel !!!!

Mon conseil aux mamans : STOP !!!! Arrêtez de défriser de nattez trop serré ou d’étouffer les cheveux de vos enfants, soignez soignez, nattez souples ou « vanillez » les cheveux de vos petites choupettes, elles vous en remercieront plus tard !!! Quand je vois des petites si souvent tissé ou défrisées que la ligne des cheveux recule sur leurs crâne et que je sais que les cheveux ne repousserons plus ça me fend le cœur….

Alors puisqu’on parle de choupette il est temps de faire connaissance,

A l'age de trois ans j'étais coiffée en « afro » genre « black is beautiful » par ma môman….

A partir de mes 6 ans je me suis mise à envier, allez soyons honnête « jalouser » les cheveux de mes petites camarades de classes c’est blond c’est lisse c’est soyeux….c'est pareil que mes poupées!!

Mais qui m’a fait comprendre la différence entre elles et moi ? Ben Sasha mon amour de fillette qui m’a dit que mes cheveux étaient comme ceux de Yannick Noah et que par conséquent je ne pourrais jamais être son amoureuse….ha les hommes !!!!!!

A huit ans, Miracle ?

Au gré d’un voyage sur mon île, et à la difficulté que rencontrais ma tante et ma Grand-Mère pour me coiffer (quand je dis difficulté je n’exagère même pas…… je fuyais me cacher dans le jardin (grand le jardin) pour éviter les doigts experts et tresseurs de ma grand-mère qui exigeais de mettre de l’ordre dans ma tête un matin sur deux), ma tante me propose donc un jour un assouplissement….

Ben c’est quoi ?

Ca rend les cheveux lisses…

Oui si tu veux……

Et c’est comme ça qu’à huit ans on m’a fait mettre le pied dans l’engrenage du défrisage……

Huit ans de retour du coiffeur, ha je m’aime, je me regarde je touche mes cheveux c’est lisse !!!!!

L’après-midi …plage, retour de la plage, et bien…. c’est bizarre c’est déjà beaucoup moins lisse, c’est tout rêche…….comme c’est étrange !!!!!

J’ai mis 10 ans à sortir de ce piège……

Vers l’adolescence je me mouille les cheveux tous les matins pour les discipliner et quand je les laves c’est la cata et au démêlage (qui dure bien 30 40 minutes à cette époque) je me retrouve toujours à la limite des larmes(ou en pleurs) avec une grosse touffe de cheveux arrachés ou cassés par le peigne dans la main.

18 ans début du réveil :

RDV chez le coiffeur pour mon dernier défrisage, j’en ressors avec des cheveux rêches moches affreux !!!! Si je mets une mèche en l’air elle tient !!!!!!!

Je contiens mes larmes jusqu'à la maison et m’effondre en pleurs !!!!!

Puis je rencontre un copain qui me dis « tu sais tu devrais allez chez JFL ma sœur va se faire défriser là-bas et ses cheveux sont super beaux !!!!!

Ok j’appelle, c’est combien un défrisage ?

1000 francs !!!

QUOI ? (sur une voix suraigüe proche du coma ….. si si c’est possible !!!!)

Je vois la sœur de mon copain en vrai. Aargggh ses cheveux sont superbes !!!!Incroyable !!! Je peux toucher ? C’est doux !!!C’est ou déjà JFL ?

Je prends rdv et casse ma tirelire, y’a pas assez !!!!!

Maman please….. (Là m’imaginer avec des yeux legèrement embués comme le chat botté de Shrek pour ceux qui connaissent )

Merci Maman,…

J’arrive au rdv avec mes cheveux –paille:

« Un défrisage svp »

Là, la coiffeuse regarde mes cheveux et me dit : « si vous voulez un défrisage vous me signez cette décharge (elle me tend un papier, je vous jure) car un défrisage de plus et vos cheveux tombent !!!! »

Sous ses conseils avisés j’ai choisi le « soin bio »…..

Trois heures âpres maintes applications de produits (ho la la il les malaxe dans tous les sens bonjour le démêlage) et de massage de nuque et de crâne (mais arrêtez de les emmêler comme ça) viens le moment tant redouté le rinçage du démêlant :

Moi « heu pour les démêlez je vais le faire j’ai l’habitude »

Le coiffeur « ???? »

Moi « ben donnez moi le peigne je vais le faire »

Lui « heu…mademoiselle c’est déjà démêlé »

Moi « ha ha ça m’étonnerais !!! »

Lui stoïque me tends le peigne

Je passe le peigne dans les cheveux….complètement bluffée !!!! C’est démêlé !!!!

Je ne pipe plus mot j’attends la mise en plis le séchage c’est fini je me regarde dans la glace et là je n’arrive pas à croire que cette masse souple et lisse sont mes cheveux !!! Incroyable !!! Et sans défrisage !!!!

Je paie, tiens un soin c’est moins cher qu’un défrisage !! 750 francs…. (Glups) à la caisse on me dit « mademoiselle il ne faut plus jamais laissez vos cheveux comme ça il faut les soigner, sa parole est pour moi maintenant parole d’évangile et je dépense le reste dans des produits de soins de la gamme……

Durant les 10 prochaines années je me saigne pour me payer ces produits de luxe (je précise qu’ils étaient déjà sans silicone ni laureth sulfate :) et j’arrête définitivement de me défriser.

Mon moto est soin soin soin

Ensuite les enfants arrivent et je place mes priorités ailleurs mais même maintenant j’ai toujours un ou deux produits de leur gamme…..

Mais pendant ces 10 années suis-je satisfaite de mes cheveux ?

Non bien sur !!!!

Oui ils sont soignés et oui ils poussent (ils sont même super long) mais je ne les lâche jamais jamais jamais,

Je les lave, les démêlent, les nattent en une grosse natte pour qu’ils sèchent puis les démêlent et les coiffent toujours en grosse nattes sur le coté puis je met mon soin avant-shampoing que je garde toute la nuit, puis les lavent puis les natte et ainsi de suite, si je les lâche quand ils sont secs (et donc bien detendus car ils ont séché dans la forme de la natte heu vous suivez toujours ?) donc si je les lâche ils s’emmêlent, mais quand je dit qu’ils s’emmêlent je parle de nœuds (quasi une grosse locks) au milieu près du crane…..

J’en deviens obsédée au point que le soir je me place en contre-jour prend une mèche et coupe toutes les fourches les une après les autres…oui oui…..je sais bien que c’est ce qu’on appelle un travail de pénélope (qui ne finis jamais)….oui oui c’est ridicule mais même maintenant il m’arrive d’être prise de crises et de m’y mettre……c’est grave docteur ?

Une fois tous les trois ans je m’accorde une petite coupe tressé je sers les dents je suis toujours aussi sensible que quand j’étais petite mais généralement la copine qui me coiffe n’as pas de jardin (pour celles qui on suivi) :


Donc pendant ces années c’est fichu et grosses nattes , grosses nattes ou fichu....

Puis entre 28 34 à la suite de l’arrêt du traitement de JFL mes cheveux se dégradent petits à petits (j’utilise des shampoings de supermarché) je les coupe les recoupe……

Je tente même le blond chez moi en les décolorant trois fois de suite (dans la même semaine !!!) toujours avec des décolorants de super marchés.

Je vous laisse imaginer l'horreur.

C’est bof et ils sont affreux……

Puis internet oblige je découvre enfin le no poo (il était temps)

Les débuts sont timides, puis je travaille tôt le matin (oui me lever à 6H30 pour commencer à 8H00 c’est tôt pour moi…j’avoue je suis plutôt du soir…. (D’ailleurs il est déjà 23H50 à l’heure de ces quelques lignes)….et me mouiller la tête tous les matins pour partir dégoulinante en plein hiver dans le métro…..j’étais pas motivée motivée…. (Je conseille d’ailleurs de commencer le no-poo au printemps quand arrive l’hiver on est suffisamment accro aux résultats pour passer l’hiver….hé hé)

Alors j’ai une période no po mais natté, j’utilise alors la crème Evoluderm que je rince et je …devinez…je natte.

Arrive l’été et je me décide à commander des produits no poo et là

RÉVÉLATION

Je laisse mes boucles s’exprimer enfin !!!!